Les agences de cybersécurité gouvernementales font appel à l’expertise de Trend Micro pour neutraliser les opérations du groupe Lockbit.

  • Trend est l’unique acteur privé à avoir contribué au démantèlement de ce groupe de ransomwares, comptant parmi les plus actifs au monde,
  • Le spécialiste de la cybersécurité a offert à ses clients des moyens de protection avancée les protégeant des prochains programmes malveillants du groupe.

 

Rueil-Malmaison, le 23 février 2024 - Trend Micro Incorporated (TYO : 4704 ; TSE : 4704), leader mondial de la cybersécurité, partage aujourd’hui son rôle clé dans sa collaboration avec les autorités gouvernementales lors du démantèlement du groupe Lockbit, acteur majeur sur la scène des ransomwares. En ayant infiltré ce groupe, Trend a eu accès au développement en cours ainsi qu’aux dernières versions de l’outillage malveillant, tout en collectant des informations cruciales sur les opérations. Ceci a permis d’empêcher l’utilisation du nouvel outillage lors de futures attaques d’une part et a permis aux clients de Trend Micro de bénéficier d’une protection de manière automatique et proactive, avant le démantèlement, d’autre part.

Robert McArdle, responsable de l’équipe de recherche sur la cybercriminalité de Trend Micro, en contact régulier et privilégié avec le Federal Bureau of Investigation (FBI – US) et la National Crime Agency (NCA - UK), se réjouit : « Nous sommes honorés de constater que la qualité de notre Threat Intelligence puisse servir les agences de sécurité gouvernementales dans la poursuite de notre mission commune de rendre le monde plus sûr ».

Le groupe Lockbit a été impliqué dans 25%* des fuites de données causées par des ransomware en 2023. Ceci représente des milliards de dollars de préjudice pour quelques milliers de victimes par le monde sur les quatre dernières années.

« La semaine passée, Trend protégeait les utilisateurs de Microsoft d’une vulnérabilité critique. Cette semaine, nous avons pris part à l’arrêt des opérations de ce cybercriminel majeur qu’est le groupe Lockbit. Toutefois, ne soyons pas naïfs en pensant que cela va définitivement éliminer les activités du groupe, mais nous savons que sa réputation est endommagée et qu’aucun criminel ne voudra plus s’y associer », poursuit Robert McArdle.

Les détails de l’opération menée se révèlent et incluent des saisies de portefeuilles de cryptomonnaies, des arrestations, des plaintes, des sanctions et du support aux victimes. Au cours de cette opération, les autorités ont pris le contrôle du site de publication des victimes de Lockbit. Ils y publient des informations sur les membres du groupe comme leurs identités, leurs implications dans de précédentes activités. Ceci, dans le but d’endommager la réputation et le niveau de confiance du groupe auprès de l’écosystème de la cybercriminalité, ne donnant plus la volonté aux cybercriminels de s’y associer, cassant ainsi son business model.

Les ransomwares font parties des menaces les plus sérieuses que puissent rencontrer les organisations. Les exemples de victimes ayant souffert d’un arrêt de service à la suite d’une attaque par ransomware sont malheureusement nombreux et touchent différents secteurs d’activités notamment les organisations gérant des infrastructures critiques pour ’Etat. Pas moins d’un milliard de dollars ont été payés par les victimes aux quelques groupes de cybercriminels opérant les ransomwares, ainsi qu’à leurs partenaires.

Ce travail fournia donné lieu à de nombreux bénéfices :

Alors que Lockbit était sans aucun doute le ransomware le plus prolifique, son démantèlement envoie un signal fort à ses partenaires en cybercrime. Ceux-ci doivent bien réaliser que s’associer à Lockbit dans le futur les exposera à de hauts risques et les soumettra potentiellement à des actions de la part des agences gouvernementales.

Un article est disponible sur notre blog. Celui-ci présente le résultat d’analyse de Trend de la dernière version du ransomware Lockbit, identifiée lors de notre infiltration. Il est disponible ici.

*Basé sur les recherches Trend Micro et l’analyse des sites de publication des victimes de la part de Lockbit.